2018 un changement de cap

 

2017 aura marqué un prise de décision vers l’image animée pour Animal Studio.

Evidemment, il ne s’agit pas là d’avoir réalisé mes premières vidéos car, comme vous tous, il y a longtemps que je me sers d’une caméra (pour filmer mes enfants où mes vacances) ou de mon téléphone pour profiter des images animées. J’ai quand même aussi déjà eu quelques occasions de faire des films pour des entreprises, dans des séminaires et aussi au cours de spectacles, avec une connotation “professionnelle”… La différence c’est qu’en 2017 j’ai compris (j’ai admis est plus vrai) qu’il me fallait faire véritablement évoluer Animal Studio et ajouter cette nouvelle corde à l’arc de mes possibilités. Le constat était assez simple finalement, car aujourd’hui la vidéo est partout et nos nouveaux outils de prises de vues sont abordables et offrent une qualité suffisante pour la majeure partie de l’utilisation que nous en faisons. Le monde continue son évolution et, après le tsunami que fût l’arrivée du numérique pour les photographes professionnels, le matériel n’a cessé d’offrir d’innombrables nouvelles possibilités de communiquer l’émotion que j’aime. Il faut donc s’adapter aux demandes actuelles.

Voilà pourquoi que je me lance dans l’image animée. C’est facile à dire, moins à mettre en place. La première raison est que la vidéo est quand même bien plus complexe que la prise de vue de photographies. La deuxième est que, même si mon EOS5D est “capable” de faire de la vidéo en HD, il n’est quand même pas tout à fait aussi manipulable pour l’image animée qu’il l’est pour les images fixes. En tout cas pas sans y ajouter quelques accessoires spécifique qui faciliteront la vidéo, comme un écran externe par exemple ou un système pour agrandir celui de l’appareil.

Le time lapse m’attire aussi beaucoup. C’est un intermédiaire entre la vidéo pure et la photographie en fait. On réalise une succession d’images que l’on assemble sur un logiciel de montage et, hop, on accélère le temps en animant le paysage (où ce qu’on filme). Historiquement cela existe avant même l’invention de la caméra des frères Lumière. Des artistes créaient une succession de dessins qui enchainaient le mouvement et différents systèmes pour les faire défiler étaient proposés dans les salons bourgeois. Vous trouverez ici plus de détails sur les début de l’animation d’images. Aujourd’hui, les appareils photos et quelques accessoires bien choisi mêlés à un peu de réflection, permettent de réaliser des clips vraiment sublimes et impossible à voir à l’oeil nu. On en trouve de multiple exemples sur le net et les applications au quotidien sont nombreuses que ce soit pour le suivi d’un chantier, l’analyse du mouvement ou de l’esthétisme pure. En voici un qui montre une large palette des possibilités du time lapse et de la complexité de la réalisation:

Voici un de mes premiers Time Lapse. Je l’ai photographié le 1er janvier 2018 entre 7h et 9h du matin. J’ai voulu capter le premier levé de soleil sur 2018 à Paris. Evidemment, je vois ses (nombreux) défauts et toutes les choses que j’aimerais améliorer pour atteindre la qualité que je recherche dans mon travail. Mais en le posant sur cette page, il me servira de référence pour voir comment évoluera ma technique dans les mois à venir et si j’arrive au niveau que j’envisage. Pour cela, je sais que je vais devoir beaucoup pratiquer. Il va aussi me falloir un peu plus de matériel (très peu, mais des choses qui faciliteront surement mes prises de vues). J’espère pouvoir vite vous présenter d’autres vidéos sur mon site et vous montrer mes progrès… 🙂