Il appartient à chacun de voir l’aventure sur son parcours et il en existe de plusieurs types. Bien évidemment, le titre de ce premier article est un clin d’oeil au film éponyme de Claude Lelouch. Sorti dans les années 1970, cette satire croquignolesque regroupait de nombreux acteurs au talent reconnu. En ce qui me concerne, toutes proportions gardées, l’aventure dont je parle en est une, parce-qu’elle va m’entrainer loin de ma zone de sécurité et qu’elle est pleine d’inconnu.
Le voyage commence… avant même de partir!
Pour le moment, j’écris tout seul sur mon clavier, en pensant à ce que je m’apprête à vivre. Il faudrait peut-être me présenter pour ceux qui ne me connaissent pas du tout, mais vous pourrez trouver un texte qui est supposé tout vous dire de moi ici… Je dis supposé, car évidemment, un texte de quelques lignes ne peut résumer personne.
Je peux au moins dire ici que je suis photographe. J’aime les belles images. Je suis également rédacteur. J’aime les bons mots.
Je me suis spécialisé dans la photo d’animaux en studio. Voilà le genre d’images que je réalise:
[tg_masonry_gallery gallery_id=”1466″ layout=”contain” columns=”3″]Ou celles là.
J’ai décidé (à moins que ce ne soit la vie qui l’ait décidé pour moi en mettant en place toutes les conjonctures nécessaires?) d’entreprendre un voyage de plusieurs semaines dans un coin de Terre où il n’y a pas d’hiver. Je vais aller faire de nouvelles images, de l’autre côté du monde. De l’autre côté de mon monde. Loin de France, mais quand même en France. Dans un endroit réputé paradisiaque et qui vient de nous offrir notre toute nouvelle Miss France 2019, quel symbole…
J’ai nommé, La Polynésie!
Au-delà du sable blanc, des lagons magnifiques, de la douceur de vivre et du soleil, qui sont des conditions merveilleuses, j’en conviens, l’envie est forte d’aller me confronter à de nouvelles difficultés techniques qui, si je les surmontent, devraient me permettre de pouvoir photographier autrement.
La liste de ces freins est longue:
- Partir loin de mes habitudes et du confort de mon studio.
- Dépasser mes propres limites et blocages.
- Devoir m’adapter à de nouveaux lieux.
- Réapprendre ma façon de faire des photos et mes réflexes de prise de vue.
- Maitriser un nouvel appareil photo avec caisson étanche.
- Faire tout cela… sous l’eau!
Les avantages de ma destination sont aussi très nombreux et j’ai conscience de l’énorme chance de pouvoir entreprendre un tel projet. A vrai dire, cela fait plusieurs décennies que j’espérais trouver une possibilité pour partir ainsi créer des images au long court. Je voudrais qu’il soit le premier d’une longue suite. Que ce projet tourne autour des animaux est encore plus enthousiasmant. Alors je me lance.
Je raconterai les étapes les unes après les autres. Je vous parlerai de mes essais, de mes échecs et, je l’espère, je pourrai vous montrer mes réussites photographiques sous-marines et autres images que je souhaite faire.
Prochainement je rédigerai une publication qui parlera de mes premiers contacts avec mon nouvel appareil. La photographie n’est que compromis entre ses buts, les conditions de prises de vues, le matériel qui existe et… ses moyens financiers! J’ai choisi le RX100VA. Un appareil minuscule en taille, mais grand par ses qualités photographiques. Je l’ai associé à un caisson étanche le FRX100 de Fantasea et une optique grand angle WWL1 de Nauticam.
Je vous parlerai aussi de mon voyage. De cette aventure, technique et artistique, personnelle, pour vous la faire découvrir simplement. Je ferai aussi des photos “au sec”, pour saisir les paysages que ces Îles nous offrent et qui font briller les yeux. Je dirai mes rencontres et mes découvertes. Rien n’est gagné et peut-être que je n’arriverai pas à obtenir les images que j’ai en tête. Mais au moins, j’aurai essayé et c’est ce qui est le plus important dans cette vie, non?
Je vous donne rendez-vous bientôt.
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